À mesure que les infrastructures numériques se complexifient, les organisations ressemblent davantage à des systèmes vivants qu'à des structures mécaniques. Leur capacité à percevoir, réguler et s'adapter détermine leur capacité à prospérer ou à se fragmenter face à cette complexité.

Cette conférence propose une nouvelle perspective sur la transformation des données à travers le prisme des neurosciences et de la théorie des systèmes. Et si l'architecture de données d'une entreprise fonctionnait comme un système nerveux : intégrant les signaux, régulant la surcharge et maintenant la cohérence entre humains et machines ? S'appuyant sur des recherches en cybernétique, en théorie polyvagale et en conception organisationnelle, Eevamaija Virtanen introduit le concept de cohérence humaine : l'alignement des flux de données, de la régulation émotionnelle et de l'intelligence collective.

Lorsque les dirigeants passent du contrôle à la régulation, lorsqu'ils pilotent le changement, mettent en place des boucles de rétroaction et conçoivent des architectures qui prennent en compte à la fois le ressenti et la réflexion, les organisations gagnent en résilience et en clarté. Les données deviennent un tissu conjonctif plutôt qu'un mécanisme de conformité.

Dans la prochaine décennie, le facteur de différenciation ne sera plus la quantité de données détenues, mais la capacité à maintenir la cohérence du système sous pression.

‍